vendredi 31 octobre 2014

Dégustation de vins d'Alsace ce samedi

Bonjour à tous,

Nous vous convions à venir rencontrer ce samedi et dans nos deux caves Frederic Geschikt, vigneron à Ammerschwihr en Alsace !

Nous dégusterons un minimum de 5 cuvées en blanc : Edelswicker, Pinot blanc, Riesling, Gewurztraminer et Riesling Grand Cru Wineck-Schlossberg 2007.

Cette dégustation aura lieu demain (samedi) dans notre cave du 7ème entre 11h et 13h et dans notre cave du 1er entre 16h et 20h.



Un peu d'histoire : 

Frédéric Geschickt est vigneron en biodynamie à Ammerschwihr, près de Kaysersberg dans le Haut-Rhin. C'est ici qu'il a repris le domaine familial pour l'appeler le Domaine de la Sinne.
Abrité des influences océaniques par le massif vosgien, le village d'Ammerschwir bénéficie d’un climat semi-continental ensoleillé, chaud et sec. Situé au pied ou sur les collines entre 200 et 400 mètres d’altitude, le vignoble d’Ammerschwihr profite d’un rayonnement solaire optimal.
Depuis 1998, ils ont choisis un mode de culture en biodynamie certifié Demeter. Cette reconversion, succédant à une longue période de culture conventionnelle, répondait à un besoin, à une recherche de mieux vivre. La culture dite conventionnelle, avec notamment les produits qu'elle utilise, ne correspondait plus à l'état d'esprit dans lequel ils évoluaient. Un conseiller leur a permis, pendant les 3 premières années, de prendre contact avec la biodynamie, de la découvrir, de laisser parler leur ressenti et de concentrer leurs efforts. Les résultats sont chaque jour un peu plus marqués, un peu plus porteurs.
Frédéric Geschickt vous propose de découvrir son métier et les vins d'Alsace qu'il vinifie et qui sont d'un incroyable rapport qualité/prix : riesling, gewurztraminer, pinot blanc, muscat, pinot noir, vins de terroir du Kaefferkopf, vendanges tardives et sélections de grains nobles.

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Voici quelques nouveautés arrivées cette semaine :

Catherine et Pierre Breton, grande figure des vins du Val de Loire, domaine en bio depuis 1990, deux Bourgueil et un Chinon en rouge, un Vouvray en blanc et un Vouvray en pétillant naturel...

4 nouvelles bières Californiennes : Brasserie Anchor (une Porter et une Ale très spéciale) et Brasserie Lost Coast (une IPA et une Stout)

Retour de 2 grands champagnes du Domaine Larmandier-Bernier, en biodynamie sur un des plus grands terroirs à Chardonnay en Champagne à Vertus, deux blanc de blanc classé Premier Cru !

Retour également des vins du Domaine du Bouscas dans le Gers, d'excellents rapport qualité prix pour un domaine en bio depuis très longtemps ! Un Ugni blanc, un Colombard et un assemblage des jeunes vignes des deux cépages...

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Bon  week end à tous !

vendredi 24 octobre 2014

Nouveautés : Château de Monthélie !

Bonjour à tous,

Un nouveau vigneron fait son entrée dans nos deux caves, Eric de Suremain, du Château de Monthélie

"Un chant plein de lumière et de fraternité" : peu de vins évoquent, comme le Monthélie Sur La Velle d'Eric de Suremain, ces mots de L'Âme du vin de Charles Baudelaire. Comment ce vin délicat aux notes de griotte, aux tanins soyeux, à l'équilibre parfait peut-il avoir en plus une âme ? "Je sais combien il faut, sur la colline en flamme, de peine, de sueur et de soleil cuisant pour engendrer ma vie et me donner de l'âme." Et c'est bien sûr une colline tournée vers le sud et Meursault, entre les villages de Volnay et de Monthélie, que travaille notre vigneron à la franchise sans égale. Ses mains le prouvent, calleuses : elles sont sûres. C'est même un héritage patrimonial. Lorsqu'on atteint, comme lui, une élégance généreuse aussi exemplaire qu'avec son 2009, c'est qu'on va dans le bon sens du vin, fût-il parfois original. Vous verrez peu de vignerons traverser un village avec leur remorque de poules pour qu'elles grattouillent la terre entre les rangs de vigne... Eric sait ce qu'il fait, même lorsqu'il abandonne le pressoir pneumatique pour celui à vis verticale en bois du grand-père ! Il faut goûter les jus pour y croire...


3 cuvées sont disponibles :


- Rully 1er Cru Les Préaux 2011 (en 75cl et en 37.5cl)
- Monthelie 2011
- Monthelie 1er Cru Sur La Velle 2009

jeudi 23 octobre 2014

Dégustation des vins de Catherine et Pierre Breton cet après-midi

Bonjour à tous,

Nous vous informons (un peu à la dernière minute)  que nous vous faisons déguster gratuitement les vins de Catherine et Pierre Breton, cet après midi de 15h à 20h dans notre cave du 7ème :


En dégustation, 5 cuvées :

- Bourgueil rouge - Cuvée Nuits d'Ivresse : Sélection de vieilles vignes de Cabernet Francsur terroir argilo-calcaire. Vin vinifié et élevé sans soufre pour préserver « ses arômes de fruits et la masculinité de ses tanins. Inusable complice des viandes rouges rôties » 

- Bourgueil rouge - Cuvée Les Galichets : Cabernet Franc floral et souple aux notes
de réglisse et de croquant par ses tanins « agitateur de papilles » !

- Chinon rouge - Cuvée Beaumonts : Vieilles vignes de Cabernet Franc sur des terroirs d’argilo-calcaire aux tanins charnus, mais charmeurs. Un beau modèle de l’appellation Chinon propre à désoiffer Gargantua !

- Vouvray blanc - Cuvée La Dilettante : Vin blanc sec issu du Chenin, frais et bien mûr sur un terroir d’argiles à silex. Le juste équilibre de la minéralité du terroir, de l’acidité du vin et de la maturité des raisins.

- Vouvray - Cuvée La Dilettante Méthode Traditionnelle : Vin aux bulles festives selon les méthodes de vinification à la Champenoise. Vin de fête et de soif pour les afters !

Quelques infos sur le domaine :

Catherine et Pierre Breton cultivent un vignoble familial de 17 hectares en mode biologique depuis 1990 contrôlé par Ecocert sur 10 hectares de l’appellation Bourgueil, 1 hectare de l’appellation Vouvray et 6 hectares en location sur l’appellation Chinon.
Les sols sont cultivés avec apport de compost, sans engrais chimiques et binés au printemps pour enlever l’herbe, sans désherbant. Les vinifications se font grâce à des levures indigènes. Les vins ne sont ni levurés, ni enzymés, ni filtrés soutirés puis collés selon le besoin. Les cuvées témoignent de l’origine de leur terroir et du soin porté à ce dernier.
Des vins de fruits à boire sur leurs arômes primeurs dans leur jeunesse, comme des bourgueil sont élaborés au domaine. Des vins de semi-garde, expression du terroir et des vins d’élevage, structurés et vinifiés en barriques, exaltent l’expression du cabernet franc. Les vouvray, élaborés sur la commune de Vernou/Brenne, secs, demi-secs ou pétillants laissent parler le cépage chenin provenant d’un terroir argilo silex.


En savoir plus : http://avis-vin.lefigaro.fr/vins-champagne/vallee-de-la-loire/touraine/bourgueil/d19120-catherine-et-pierre-breton#ixzz3GxqMSuFW






mercredi 22 octobre 2014

Quelques cuvées de la Sorga et de Henri Milan de nouveau disponibles !


Quelques cuvées de la Sorga et de Henri Milan sont de nouveau disponibles dans nos deux caves lyonnaises !


Domaine de la Sorga

-Cuvée du Bu, 100% Terret Bourret (vieilles vignes de 71 ans !) pressurage direct avec fermentation en cuve légèrement régulée en température pour 70 % et environ 30% en fûts de 10 vins. Assemblage dès la fin de la FA puis élevage en cuve pendant 7 mois. Nez sur les agrumes, la poudre, le cailloux et citronné, énorme tension, fluide et ultra glou-glou (10,6% degré d'alcool!!!) mais avec le gras du Terret et le côté légèrement poivré et fruits blancs.

-Sorga Africa, rouge Cinsault 80 % (86 et 55 ans), Grenache 20 % (15 ans) sur Puéchabon (Terrasses du Larzac), rendement : 17hl/ha. macération grappes entières cépages séparés pendant 92 et 65 jours en quasi infusion, puis élevage en cuve pendant 7 mois. Un nez bien floral et poivré typique du Cinsault, une bouche bien pleine, tendue, sur les fruits noirs, le chocolat, beaucoup de buvabilité dans ce super millésime tout en fraîcheur, sorga africa is back !!

- Sereibroc (Corbières en verlan !), Carignan 90% (112 ans), Grenache 10% (65 ans), rendement : 25hl/ha. Terroir argilo-calcaire ferrugineux sur Lagrasse (Corbières), macération grappes entières pendant 90 jours en quasi infusion, puis élevage en cuves béton pendant 1 an. Un nez d’une grande puissance sur la myrtille, la violette, l’olive noire ... La bouche est très dense, profonde, sur les
fruits noirs avec l’acidité caractéristique du Carignan.

- Don Quirotte : Terret Bourret 100% (35 ans), rendement : 50hl/ha. pressurage direct avec fermentation en cuve légèrement régulée en température. Mise en bouteille par

gravité avant la fin de la fermentation alcoolique. Elevage sur lattes pendant 24 mois puis dégorgement à la volée en lune favorable. Un nez très frais et citronné, hyper agrumes, épices douces et poivre blanc, belle minéralité, bulle très fine et surtout
une acidité digne d'un effervescent septentrional, beaucoup plus sec que 2010 et tout petit degré.

Pour rappel toutes les cuvées de La Sorga sont sulfitées, non filtrées, ni rien d’autre d’ailleurs ...

Domaine Henri Milan

- Le Clos 2006 AOC Les Baux de Provence, Grenache Noir (75%), Syrah (20%), Mourvèdre (5%). Assemblage par terroir, directement en cuve béton. Macération courte de 5 jours en grappe entières,
décuvage à 1050 de densité. élevage Sur lies fines donc pas de sulfitage. Ni filtration, ni collage
pour garder toute la matière. Élever en barriques pendant 12 mois. Mis en bouteille par gravité... Grand vin de garde (15 à 20 ans)

- Le Vallon 2008 Grenache Noir, Syrah, Cabernet Sauvignon, Cinsault, Mourvèdre. Macération courte en vendanges entières, cépages assemblés dès la vinification, écoulage en barrique. Elevage
12 mois en vieilles barriques.

- Le Grand Blanc 2012 Grenache Blanc, Rolle, Roussane, Chardonnay, Muscat Petit Grains. Pressurage direct avec des levures indigènes, sans so2 ajouté à la vinification, fermentation en barriques de 228l, ajout de sulfites après la malolactique faites. Elevage 12 mois en barrique sur lies fines, puis un an en cuve. Mis en bouteille sans collage ni filtration

- MGO2 Grenache Noir, Syrah, Cabernet Sauvignon, Cinsault, Mourvèdre. Macération courte en vendanges entières, cépages assemblés dès la vinification, écoulage en barrique. Elevage
12 mois minimum en vieilles barriques.




mercredi 15 octobre 2014

Les Sabots d'Hélène et le Domaine de la Tallebarde en dégustation ce week-end !


Bonjour à tous,

Voici le programme des dégustations gratuites à venir ce week-end :

- Ce vendredi 17 octobre dans notre cave du 7ème entre 16h et 20h venez rencontrer et déguster les Beaujolais-Villages de Sylvère Trichard, jeune vigneron du domaine de la Tallebarde ! Sylvèrefait son apprentissage chez Jean-Claude Lapalu, un des vignerons les plus talentueux du Beaujolais. D'une superficie de 4 hectare, le domaine de Sylvère est entièrement certifié en agriculture biologique et la biodynamie est également pratiquée. Les vinifications sont entièrement naturelles, hormis un léger sulfitage à la mise en bouteille.

- Ce samedi 18 octobre, dégustation des vins du domaine Les Sabots d'Hélène. Alban Michel, un des plus anciens vignerons et des plus sympa avec qui nous travaillons, viendra vous faire déguster ses vins des Corbières sans sulfites ajoutés dans nos deux caves lyonnaises : entre 10h et 13h dans le 7ème et entre 17h et 21h dans notre cave du 1er. Au programme 6 cuvées : 


  • en rouge La Liberterre (grenache et syrah, 1 mois de macération ! et 11 mois d'élevage en vieux fûts), l'Alternapif (grenache, carignan, syrah, mourvèdre), La Mauvaise Réputation (100% carignan, elevage 10 mois en vieux fûts), Plus Noir que Rouge (issu de vieilles vignes de Carignan de 85 ans ! Elevage de 24 mois en vieux fûts !),
  • en blanc : l'Anticonstitutionnellement (grenache, macabeu et muscat d'alexandrie)
  • en vin doux naturel : L'Abus d'Ange Heureux (100% grenache....)
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Sinon voici quelques nouveautés arrivées ces deux dernières semaines :

  • Venez goûter de nouveaux Rhums et Whiskies, 14 bouteilles sont disponibles à la dégustation gratuite (voir photo) !


- Les nouveautés en Rhums : Rhum Diplomatico reserva exclusiva, rhum HSE vsop, rum Plantation original dark,
- Les nouveautés en whiskiesAuchentoshan three wood, Amrut indian single malt, Dalmore cigar malt, Kilchoman long gorm 2nd edition, Aberlour 18 ans bourbon cask, Clynelish 17 ans, Glenlivet 1995 first fill sherry, 



  • Voici aussi quelques nouveautés en vins :




Paul-Henri Thillardon : 3 Chénas et 1 Beaujolais


Château Bas en Côteaux d'Aix en Provence : Alvernegues blanc, rouge, rosé + Cuvée B + cuvée le Temple en blanc et rouge


Mas Coris, cuvée A Tout Pic en Languedoc-Cabrières, et 3 cuvées de Domaine Rouaud en Côte du Roussillon-Villages : Garance, Rive Gauche et Tête Pourpre


Domaine Cosse-Maisonneuve La Fage Cahors 2010, Domaine du Comte Abbatucci en sud Corse : 1 blanc et 1 rouge, Domaine Foulaquier Pic Saint Loup et arrivage de 40 dernières bouteilles de Clos de la Bonnette les jeunes vignes en Condrieu déclassé...


Jean Claude Rateau, 4 cuvée du pionnier de la biodynamie en Bourgogne...

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Très bonne fin de semaine à tous !!!

jeudi 9 octobre 2014

Arrivage de la semaine et nouveautés


Arrivage de la semaine :

- Une nouveauté : un Pic-Saint-Loup du Domaine Foulaquier

"Situé au nord du cru Pic Saint-Loup, ce domaine est constitué d’une grande parcelle de coteaux, plantée en grenache et syrah en 1990. Depuis 1998, le vignoble appartient au couple Pierre Jequier-Blandine Chauchat et à leurs associés. Des vignerons passionnés, qui ont restructuré le domaine en l’orientant vers une certification en bio et biodynamiques (certifié Demeter). Après quelques petits réglages, le domaine atteint son meilleur niveau et présente une gamme renouvelée de vins sains, friands et parfumés, élevés en milieu réducteur."

- Le Clos de la Bonnette vient de nous livrer les 47 dernières bouteilles de Jeunes Vignes !

"Cette cuvée issue du millésime 2009 est en réalité un Condrieu qui n'a pas été passé à l'agrément. Le terroir issu de ce vin est exceptionnel et a toujours été vierge de tout produits chimiques (jeunes vignes sur terrasses bien exposées, terroir en appellation Condrieu qui était auparavant abandonné depuis la seconde guerre mondiale et qui n'a donc jamais connu la chimie). Le croquant et le fruit (abricot) caractérise ce magnifique viognier sans lourdeur et tout en finesse."

- Retour également de deux cuvées du Domaine du Comte Abbatucci (sud Corse, certfié Demeter)

"Situé en Corse du Sud, dans la vallée du Taravo (près du site préhistorique de Filitosa), le Domaine du Comte Abbatucci s’étend sur 18 hectares de coteaux d’arènes granitiques.
A une altitude d’environ 100 m, il est composé principalement des cépages de Vermentino, Sciacarello et Nielluccio et a réussi à concilier tradition du terroir corse et modernité de l’agriculture bio-dynamique.
Comptant parmi les plus anciens vignobles de Corse, le Domaine a été le siège de l’étude et de la culture d’anciens cépages qui constituent aujourd’hui le trésor du vignoble corse. En blanc : Barbarossa, Biancone, Rossola brandinca, Brustiano, Genovese, Rossola bianca, Bianco gentile, Carcajolo bianco, Paga debbiti, Riminese et en Rouge : Morescola, Morescono, Aleatico, Carcajolo nera, Montanaccia, Minustello.
Viticulteurs depuis plus d’un siècle, la famille Abbatucci a su, depuis toujours, préserver le terroir corse et la qualité exceptionnelle de ses vins. L’environnement insulaire, son histoire et sa géographie confèrent aux cuvées du Domaine un caractère et une force inégalables.
Depuis l’an 2000, le Domaine est cultivé en agriculture bio-dynamique. La production du Domaine s’attache ainsi à conserver les saveurs originales et spécifiques du terroir corse, en prenant en considération la nature et les sols.
Cette méthode permet d’aider à la régénérescence des sols et des plantes : les périodes de travaux sont choisies en fonction des cycles lunaires et du moment de la journée. Elle utilise des préparations à base de plantes et de minéraux. Sur une terre vivante et dans le respect de l’environnement, le vignoble produit un raisin sain et équilibré, qui, une fois vinifié, retranscrit tous les arômes du maquis corse (immortelle et myrte en particulier).
Les vendanges sont uniquement manuelles et lors de la vinification, seules des levures indigènes sont utilisées. La densité à l’hectare est de 3500 pieds. L’enherbement est permanent et naturel dans l’inter-rang. Le travail du sol se fait sur le rang. La taille est en double cordon Royat. Un suivi technique est effectué en bio-dynamie ainsi que par un œnologue-conseil. Le troupeau de brebis (suivi par homéopathie) pâture dans les vignes pendant l’hiver."


- Suite à la dégustation de samedi dernier en présence de Paul-Henri Thillardon, nous vous proposons également de découvrir 4 cuvées sur le cru Chénas et un nouveaux Beaujolais : Les Reveux



- 93 merveilleux saucissons artisanaux d'Auvergne sont aussi arrivés et n'attendent plus que vous !


Bonne fin de semaine !

vendredi 3 octobre 2014

Biodynamie en Bordelais

Lu sur Télérama : Un article sur la biodynamie en Bordelais et ça tombe bien il parle de trois vignerons avec qui nous travaillons...

Ils ne sont encore qu'une poignée dans le Bordelais, mais leur conversion à la biodynamie secoue déjà la région. Grâce à ces vignerons qui ont dit non à la chimie, la terre retrouve son environnement naturel et le vin revit. Rencontre avec cinq aventuriers.

« Le vin est mort. » Dix ans déjà. En 2004, Mondovino, film de Jonathan Nossiter, avait sonné le tocsin sur la viticulture. Chimie à tout-va, abus du fût de chêne qui « vanille » le goût, levures artificielles, trafics en tout genre. Propagé par quelques célèbres « winemakers » (consultants), noté par le critique américain Robert Parker, un « goût unique » semblait envahir la planète. Mais la résistance avait déjà démarré et s'est amplifiée. Vignerons, sommeliers, cavistes, et bien sûr buveurs, font un retour spectaculaire vers la nature.

Venue d'Allemagne, implantée en Alsace, la biodynamie a gagné la Loire, le Languedoc-Roussillon. Dans une moindre mesure la Bourgogne. Elle progresse de façon spectaculaire en Champagne. Seul Bordeaux résistait au bio. La sortie en mars dernier du livre d'Isabelle Saporta Vino Business a ébranlé la région. Et les rares pionniers du bio ont fait des petits. Le tonnerre est tombé : Château Palmer, une des perles du Médoc, s'est converti à la biodynamie !

Palmer, nous y étions allés en 2004. Le jeune Thomas Duroux, que l'on apercevait dans Mondovino comme un sympathique et talentueux artisan du goût mondialisé, venait d'être nommé directeur du Château. Eh bien, le responsable de cette spectaculaire conversion à la biodynamie, c'est lui, secondé par une jeune vigneronne normande, Sabrina Pernet : « Pouvez-vous passer après-demain car demain nous attendons la visite de Robert Parker ? » Nous avons laissé le grand Bob noter la royale dissidence. Et avons d'abord navigué au large du Médoc, chez les pionniers des Côtes – de Bourg, de Francs, de Castillon – avant d'aborder le fringant amiral Palmer…

Château Falfas : “Quand on a démarré, les fous, c’était nous”

C'est peut-être là que l'histoire des vins vivants a commencé. Sur les coteaux de la rive droite de l'estuaire, enchâssé dans un repli de la « petite Suisse girondine », Falfas est un château secret. L'harmonie et la modestie des proportions, loin des bâtisses tape-à-l'œil du Médoc, trahissent des temps anciens. « Je suis arrivée ici en 1988, par amour pour mon mari américain, avocat à Paris, qui rêvait de faire du vin », raconte Véronique Cochran.

Ce que John Cochran ne sait pas alors, c'est que l'étudiante qu'il vient de rencontrer est la fille de François Bouchet, l'homme qui a introduit les théories de l'Allemand Rudolph Steiner (1861-1925) – père de la biodynamie – dans la viticulture française. Dans son livre publié en 2003, peu avant sa mort, François Bouchet raconte comment, au début des années 50, étudiant aux Beaux-Arts, il avait convoyé en voiture de Nice à Paris deux passagers qui toute la nuit avaient parlé d'« anthroposophie » et de « biodynamie » : « Je les avais crus un peu dérangés. » Dix ans plus tard, il entreprenait la « conversion » du domaine saumurois de ses grands-parents : « Cette fois, c'était moi le "dérangé". J'ai commencé à utiliser ces étranges préparations biodynamiques et j'ai été stupéfait des résultats sans en comprendre la cause. »


Le Château Falfas

 Sous son impulsion, les dérangés se multiplient dans les années 80 : « Mon père a créé le label Demeter, et une société de conseil, Terres en devenir », rappelle Véronique Cochran. Les grands vignerons d'aujourd'hui, Nicolas Joly, le magicien de la la Coulée de Serrant, Noël Pinguet à Vouvray, Olivier Humbrecht et Marc Kreydenweiss en Alsace, lui doivent beaucoup. Terres en devenir prépare les fameuses cornes de la biodynamie, remplies de bouse ou de silice, enterrées à l'automne, ressorties au printemps. Le terreau qu'elles contiennent est alors dilué en proportion homéopathique dans de l'eau et « dynamisé » par un tourbillon, puis pulvérisé sur la vigne… Avec quel effet ? « La bouse agit sur les racines, qui plongent, vont chercher la roche. » La silice, elle, agit sur les feuilles. Ajoutez les tisanes soignantes et le respect du calendrier lunaire, et vous avez les principales différences entre la biodynamie et la culture bio, qui se contente d'exclure les traitements chimiques.

« J'avais vu faire mes parents, et je n'ai jamais connu une autre agriculture », dit Véronique Cochran. Lorsque son Américain lui parle d'un retour à la vigne, elle le prévient : ce sera en biodynamie. Les Cochran cherchent un domaine, tombent sur Falfas. « On a été bouleversés, ça a été une rencontre avec un lieu. » Le couple entreprend de convertir le domaine et rompt avec le négoce bordelais : « On a créé notre clientèle, diversifié nos marchés. De grands sommeliers étrangers nous ont permis de toucher des importateurs au Japon, aux Etats-Unis, en Angleterre. » Et en France ? « Quand nous avons démarré, nous étions les fous venus de Paris. Et un Américain en plus ! Qu'est-ce que c'est que ces préparations et ces tisanes de sorciers ? Seulement, dans les dégustations à l'aveugle, nos vins ressortaient… Maintenant, nous sommes trois en biodynamie dans l'appellation Côtes de Bourg. »

Véronique Cochran parle d'une « agriculture qui rend libre », car la vigne « retrouve un équilibre. Les fruits gardent la trame et la vibration du terroir ». Et elle ajoute : « Allez dans un labo d'œnologie, vous comprendrez ! La potasse, utilisée pour augmenter la production, a tué les sols. Les jus n'ont plus d'acidité. Or, l'acidité, c'est la vie. Elle permet à un vin de perdurer. » John Cochran, mort il y a six ans, a laissé Véronique seule à la tête du domaine. Après dégustation de ses vins, tanniques et frais, elle nous laisse sur le seuil de sa belle demeure, au blason ovale et aux visages féminins sculptés dans la pierre : « Ce château a sûrement été construit pour une femme. »

Château Le Puy : “On est le vin français le plus connu au Japon”

On a mis le cap à l'est, dépassé l'élégant village de Saint-Emilion sur sa butte, et filé vers les collines verdoyantes des Côtes de Francs, la plus orientale des appellations bordelaises. Vignes serties de pâturages, bois, vergers et vieilles pierres. C'est là que chaque année s'écoulent les fameuses Gouttes de Dieu : en 2009, des millions de Japonais regardant la série télé adaptée du manga de Tadashi Agi et Shu Okimoto avaient découvert que le meilleur vin du monde était… la cuvée 2003 de Château Le Puy. « Depuis, on est le vin français le plus connu au Japon. » Enfants du patriarche Jean-Pierre Amoreau, Pascal et Valérie, quatorzième génération du domaine, préviennent : « Les hommes n'ont jamais utilisé de chimie sur cette terre, et cela va continuer. »

Les vignes du Château Le Puy
Chez les Amoreau, on savoure d'abord les espaces naturels : « Si vous ne faites que de la vigne, vous n'attirez que les bestioles intéressées par elle, et pas les prédateurs de ces bestioles. » Donc, il faut un microcosme, pour que vivent les prédateurs des uns et des autres : un étang, des légumineuses et des fleurs, et des vaches, « parce qu'elles n'apportent pas les mêmes insectes que les chevaux ». Nous croisons Théo, 6 ans, un des quatre canassons du domaine : « Nous avons un boulonnais, un breton, et deux petites percheronnes ; 10 hectares de vignes sur 50 sont labourés par les chevaux. Pas pour le folklore, précise Jean-Pierre, mais par conviction. » Des pieds de vigne mouraient, les Amoreau ne comprenaient pas pourquoi, l'agrobiologiste Claude Bourguignon a effectué des carottages et découvert des poches d'eau. Pourquoi ? Parce que le sol était trop tassé en profondeur, à cause de tracteurs toujours plus lourds. Théo et ses comparses ont été mis au travail. A deviser des animaux, nous voici arrivés dans la partie mystérieuse du domaine, un exceptionnel site mégalithique : un menhir central, cerclé de six autres menhirs, et deux dolmens, un à chaque extrémité du site : « Six mille ans nous contemplent… » Perdus dans le passé et dans la fraîcheur du sous-bois, sur ce calcaire « à astéries », c'est-à-dire constellé d'étoiles de mer, on en oublierait la vigne.

Justement, et le mildiou, ce champignon propagé par l'eau, qui s'abat sur elle dans ce climat océanique ? « Le climat, c'est le grand argument des milieux bordelais contre le bio. Mais avant la chimie, ils faisaient comment ? Nous, contre le mildiou, on fait de la prévention, prêle, ortie, osier, pour renforcer les défenses naturelles de la vigne. » Non, la vraie raison de la résistance de Bordeaux au bio, est la question du travail : « Il faut être plus attentif, intervenir rapidement, même le dimanche. Etre un poil plus joueur. Accepter que les bénéfices soient moins importants. Les sociétés tenues par des financiers refusent… »

Est-ce que ça bouge ? « Les gens s'interrogent. De plus en plus se mettent à travailler leur terre, arrêtent de désherber chimiquement, d'autant que certains produits ont été interdits par l'Europe. En revanche, pour les traitements de la vigne par les pesticides, ça ne change pas. » Valérie nuance : « On rencontre des vignerons indépendants qui trouvent qu'on a de la chance de pouvoir travailler comme ça. » Pascal est moins optimiste : « Vous parlez avec des amis qui travaillent en chimie, ils vous disent "je vais bien ! mes clients vont bien !". Pourtant, chaque vigneron connaît des gens malades, et ça va aller de mal en pis, parce qu'il y a de tels abus. » Mais Valérie constate que leurs nouveaux employés sont contents de travailler dans un environnement sain. Une nouvelle génération émerge : les responsables du lycée agricole de Mortagne ont demandé à être reçus au Puy avec leurs élèves. « Cela aurait été impensable il y a dix ans… »

Château Clos Puy Arnaud : “L’avenir, c’est la connexion entre phytothérapie, homéopathie, géobiologie…”

Une pointe de couteau de silice ! Voilà ce qui est dilué dans 160 litres d'eau, dynamisé par un tourbillon, et vaporisé sur un hectare de vigne : « C'est un traitement homéopathique, mais le lendemain, les feuilles de la vigne se redressent, s'ouvrent vers le ciel ! » Jeune, Thierry Valette, descendant d'une célèbre famille de négociants, arrière-petit-fils du propriétaire de Château Pavie, à Saint-Emilion, avait choisi d'être musicien de jazz. Il a fait le tour du monde et des idées. Il en est revenu avec la conviction que la Terre ne mérite pas ce que nous lui infligeons. Il s'est installé au Clos Puy Arnaud, sur les calcaires à astéries des Côtes de Castillon.

Thierry Valette au Clos Puy Arnaud
Thierry Valette n'est pas seulement musicien, excellent compositeur de vins, il écrit la partition de la biodynamie avec brio : « De formation scientifique, Rudolf Steiner découvre Goethe, et avec lui une sensibilité au vivant, à l'évolution des formes, au développement d'une plante. Il est tiraillé entre la science et ses intuitions. Aujourd'hui, au sein du monde biodynamique, certains disent ne pas vouloir de preuves scientifiques. Ils ont tort, plus la science s'ouvrira à une palette vibratoire de la vie, plus il y aura d'études qui valideront ce qu'on fait, et plus les pouvoirs publics et les consommateurs nous estimeront crédibles. » Et d'ajouter : « Si Steiner revenait, je suis sûr qu'il dirait : "Pourquoi restez-vous bloqués sur ce vieux schnock et ses écrits d'il y a quatre-vingt-dix ans ? L'avenir, c'est la connexion entre phytothérapie, homéopathie, géobiologie…" »

“La silice et la bouse de corne, 
c’est un peu le yin et le yang.”

Mais revenons à notre couteau de silice : « Les deux principes essentiels de la biodynamie, silice et bouse de corne, c'est un peu le yin et le yang. Quand vous êtes dans l'exubérance végétative – trop de croissance de la vigne –, vous pouvez modérer avec la silice, du yang, car elle est une force de cristallisation, une force hivernale. Et quand vos terres manquent d'activité microbiologique, vous utilisez la bouse de corne, le yin, qui pousse la plante à s'enraciner, à aller au contact de la roche. »

Bizarrement, la silice, élément majoritaire de la terre, est, contrairement à l'azote et à la potasse, absente de l'agronomie moderne : « Pourtant, elle est reconstituante, revitalisante, elle met le végétal en harmonie avec l'influence vibratoire du Soleil, un peu de la Lune, rétroviseur du Soleil, et de Vénus et Mercure, les planètes dites "intérieures" placées entre le Soleil et la Terre. Mais quand vous racontez qu'un peu de silice sur une plante la met en relation avec le Cosmos, on vous prend pour un fou… Pourtant, personne ne s'étonne qu'une voix reconstituée avec une quantité infinitésimale de silicium dans un portable nous parvienne de l'autre bout de la Terre. »

Pour retrouver sur notre site les vins de ces talentueux vignerons c'est par ici :


Jean-Claude Rateau est bien arrivé !

Voici arrivé 4 cuvées de Jean-Claude Rateau, faut-il le rappeler, un des premiers vignerons certifiés en biodynamie en Bourgogne (il y a plus de 20 ans !)

"Cette propriété de la Côte de Beaune est dirigée par un pionnier de la viticulture biodynamique en Bourgogne. Dès ses débuts, Jean-Claude Rateau cultive son vignoble dans le respect de l’environnement, cherchant à transcrire au plus près les subtilités de ses différents terroirs bourguignons. A partir de quelques vignes familiales, le vigneron étend progressivement son domaine jusqu’à atteindre une superficie d’une dizaine d’hectares, en particulier sur les beaux climats des Perrières et des Bressandes en appellation Beaune Premier Cru. Le vignoble, planté de chardonnay et de pinot noir, est conduit en biodynamie (certifié en bio). Chaque cuvée est vinifiée dans le respect des processus naturels : fermentations longues en fûts de chêne sur les levures indigènes du raisin, élevage en fûts de chêne, filtration ou non avant la mise en bouteilles selon la limpidité du vin. Les vins de Jean-Claude Rateau présentent un profil expressif, dans un bel équilibre frais, parfumé et persistant."


Nouveauté : Domaine Cosse Maisonneuve

Voilà une nouvelle bouteille à découvrir rapidement !

Domaine Cosse Maisonneuve La Fage 2010 est un Cahors au fruit éclatant
et à la chair intense ! Arômes de framboise, cassis, violettes...)

Egalement à la tête du château La Coste en Provence, Matthieu Cosse, aidé de Catherine Maisonneuve, continue de vinifier avec talent des vins emblématiques de la nouvelle génération de cette célèbre appellation. Avec une conduite du vignoble en biodynamie et des vinifications précises, les différentes cuvées correspondent chacune à des degrés de concentration, des nuances de terroirs et des durées d’élevage propres.


mercredi 1 octobre 2014

Dégustations et rencontre avec le vigneron Paul-Henri Thillardon ce samedi !

Bonjour à tous !

Nous vous invitons à venir rencontrer Paul-Henri Thillardon et son frère, ce samedi 4 octobre entre 17h et 20h, dans nos deux caves lyonnaise !

Paul-Henri et son frère sont de jeunes vignerons qui se sont installés en 2008 (à 22 ans !) dans le Beaujolais sur l'appellation Chénas. Ils travaillent aujourd'hui sur 7ha entièrement conduit en agriculture biologique

Située au nord de la zone des crus du Beaujolais, l’AOC Chénas couvre « seulement » 266 hectares de vignes sur deux communes (Chénas et la Chapelle-de-Guinchay), ce qui en fait le plus petit (en surface) des dix crus. Au cours de l’histoire, nombre de grands terroirs du village ont été inclus dans le cru mitoyen Moulin-à-Vent, ne permettant pas à la commune de Chénas de s’enorgueillir de ces nobles origines. Et de fait, ce positionnement a longtemps conduit le cru à être considéré comme le parent pauvre de son illustre voisin. Mais c’était mal connaître la valeur des autres terroirs du village.

Ces vignerons perfectionnistes produisent des vins de très haute volée, entre puissance et finesse. 

Les vignes de Paul-Henri Thillardon (vielles de 40 à 70 ans) sont cultivées comme un jardin, labourées avec son propre cheval de trait et suivies avec la plus grande attention pour obtenir une qualité de raisins irréprochable. Lors de la vinification, les raisins sont éraflés ce qui donne un toucher de bouche doux et suave à ses vins. Un vigneron si jeune et des vins déjà si grands !

Nous dégusterons toutes les cuvées du domaine :

- Beaujolais Les Reveux (vinif semi carbo, terroir argilo calcaire, un vin plein de fruit et d'une rondeur envoûtante)
- Chénas Les Carrières (vinif semi carbo, terroir d'alluvions / galets roulés, une cuvée pleine de fruits, élégante et fraîche)
- Chénas Les Boccards (vinif semi carbo, terroir de granit rose et de quartz, une cuvée élevée en fût de chêne, une des grandes cuvées du Beaujolais qui vous laissera une émotion intense. À découvrir absolument)
- Chénas Les Vibrations (Macération très longue de plusieurs mois en fût fermé. Zéro soufre ajouté pendant les vinifications et à la mise, terroir de granit rose, parcelle très pentue et travaillée au cheval)
- Chénas Les Blémonts (issu d’une parcelle de vieilles vignes de 60 ans en moyenne)



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Quelques news ...

Par ailleurs nous vous informons aussi que nous venons de rentrer un nouveau Morgon de Chez Michel Guignier, deux grands vins du Clos puy Arnaud en Castillon Côte de Bordeaux et un nouveau Champagne du Domaine Piollot !

D'ici peu devrait aussi arriver d'autres nouveautés parmi lesquelles les Pic Saint Loup du Mas Foulaquier et 3 cuvées du Domaine du Comte Abbatucci dans le sud de la Corse !




CLOS PUY ARNAUD :
On peut lire dans l'édition de 1898 du célèbre guide Bordeaux et ses Vins des Editions Féret, à propos de ce domaine : "Le Cru de Puy Arnaud comprend 15 hectares situés sur les rochers de Puy Carpin aux confins de Sainte Colombe. Complanté en cépages fins, cultivé avec les soins les plus parfaits, il produit un vin des plus recherchés de la contrée."
Les temps passent et certaines permanences demeurent car, après un 20ème siècle un peu discret et en retrait, le Clos Puy Arnaud, dans les Côtes-de-Castillon, produit des vins en perpétuelle progression qualitative, notamment suite à la conversion à la biodynamie en 2010.
Le vignoble de 11 hectares – 70% de merlot, 25% de cabernet franc et 5% de cabernet sauvignon – occupe un superbe terroir dans le prolongement du plateau de Saint-Émilion, avec un sol calcaire et des pentes tournées vers le soleil.

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A bientôt !